Henri QUEUILLE : Précurseur du tourisme rural


Avec l’été qui arrive, vous avez peut-être déjà réservé vos prochaines vacances ou vous allez bientôt vous en occuper. Le tourisme existe pourtant depuis plus d’un siècle dans notre région grâce à Henri Queuille, bien avant les congés payés !

En 1904, il est l’un des fondateurs du Syndicat d’Initiative des Gorges de la Haute-Dordogne (aujourd’hui devenu Office de Tourisme: http://www.haute-dordogne.com/).

Il avait déjà perçu l’intérêt que peut procurer la photographie pour faire découvrir une région, son patrimoine, sa vie locale bien avant que vous ne publiiez vos photos de vacances sur les réseaux sociaux ! Il fait donc imprimer un Guide Album présentant de belles illustrations des Gorges de la Haute Dordogne (retrouver ce guide au rez-de-chaussée de notre musée) : 


Le Syndicat d'Initiative organise également les premières Fêtes de la Bruyère en septembre 1906. Henri Queuille précise que cette manifestation est "une grande fête traditionnelle et populaire" destinée "à faire connaître nos mœurs, nos coutumes, le pittoresque local". À partir de 1913 les Fêtes de la Bruyère se déroulent désormais en août, période plus propice au tourisme.


La même année, à l'occasion de l'inauguration du viaduc des Roches Noires par le Président Poincaré, Henri Queuille, maire de Neuvic depuis un an, arrête le cortège présidentiel lors de son passage dans la commune. Une grande banderole traverse la place de la mairie: Neuvic, centre de tourisme, salue et remercie le Président Poincaré.

Par la suite, en 1929, Les Fêtes de la Bruyère sont accompagnées de manifestations nautiques sur la Triouzoune. Après la mise en eau du barrage de Neuvic dans l'immédiat après-guerre, Queuille décide d'aménager et d'exploiter les berges du nouveau lac en y organisant des exhibitions nautiques accompagnées de spectacles. Très populaires, les Fêtes du Lac voient affluer de nombreux spectateurs. Les neuvicois baptisent cette journée la Sainte Queuille. Grâce à cette « bénédiction », il ne pouvait pleuvoir ce jour-là et c’est le cas jusqu’en 1972, date de la dernière fête nautique.



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